aujourd'hui, je partage avec vous les oeuvres d'une street artiste dont j'admire le travail via son compte Instagram : il s'agit de Nespoon.
Je vous la présente en quelques mots :
- C'est une artiste polonaise qui a commencé le street art en 2009.
- Elle est connue internationalement.
- Elle s'inspire de motifs de dentelle.
- Elle a choisi la dentelle car c'est pour elle un symbole de la sensibilité féminine.
- Elle peint sur les murs à l'aide de pochoir ou fabrique de la dentelle en argile.
- Elle adapte le dessin de ses dentelles en fonction de la culture locale & de l'histoire des villes où elle peint.
J'aime vraiment son interprétation de la dentelle. Cela me parle sans doute aussi parce que j'ai des napperons en crochet faits par ma mère. C'est quelque chose que je ne sais pas faire & dont je suis toujours admirative.
Au delà du message politique que Nespoon souhaite faire passer (elle ne choisit pas l'emplacement par hasard), son oeuvre est pour moi pleine de poésie & d'émotion.
Je vous montre quelques unes de ses réalisations :
Nous avons fini notre virée bordelaise au Musée des Beaux Arts. Il est situé à l'arrière du Palais Rohan, l'actuel hôtel de ville, dans deux ailes distinctes : une consacrée aux oeuvres jusqu'au XIIIè siècle, l'autre à celles du XIXè & XXè siècles. C'est cette deuxième qui m'a le plus intéressée.
On peut aussi y voir des expositions temporaires.
Il y a un Corot, un Monet, un Renoir, un Berthe Morisot & un Mary Cassat.
Ce sont des artistes pour lesquels j'ai une attirance.
J'y ai aussi vu d'autres tableaux d'artistes que je ne connaissais pas & qui m'ont plu également.
Je vous en montre quelques oeuvres :
En conclusion, nous avons passé une bonne journée.
Bordeaux est une ville que j'ai trouvé agréable & je pense y retourner quand l’opportunité se présentera.
après l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris, un vaste chantier de restauration a démarré.
De nombreux artisans & compagnons ont réunis leurs talents afin de redonner son visage à cet ouvrage architectural indissociable de la capitale française.
Suite à ça, une exposition retrace l'histoire de ce bâtiment de sa création jusqu'aux étapes actuelles de sa restauration.
Mais revenons un peu sur l'histoire de la cathédrale :
- C'est l’évêque Maurice de Sully qui lance le projet de construction vers 1160.
- Cela est une réponse à la forte affluence des fidèles dans le quartier de l'ile de la cité.
- Elle se veut moderne dans le style gothique en plein essor à cette époque.
- Elle connait plusieurs transformations :
# Au début du XIIIè siècle, il y a une volonté de faire rentrer plus de lumière.
# D'immenses roses vitrées permettent de faire rentrer une lumière multicolore dans le transept.
# Viollet-le-Duc restaure l'édifice entre 1843 & 1865.
# On retrouve encore aujourd'hui sa signature : sa flèche, détruite lors de l'incendie, sera reconstruite à l'identique.
- La restauration actuelle vise à faire renaitre la cathédrale. C'est une nouvelle page de son histoire qui s'écrit.
C'est tout ça qui est évoqué dans cette exposition. Pour moi, elle fait écho à l'expo sur le travail de Viollet-le-Duc que nous avions vu avec ma fille l'année dernière.
J'aurais bien aimé pouvoir y aller, mais cela ne sera pas organisable pour moi. Par contre, si vous le pouvez allez-y!
il y a une autre exposition à voir sur Toulouse en ce moment c'est "art of the brick". Vous en avez peut-être entendu parler. Cette exposition a déjà été admirée dans plusieurs pays & là elle est près de chez nous.
Tout comme moi, vous avez sans doute joué avec des Legos* étant enfant.
Mais voir qu'on peut en faire de telles choses c'est bluffant.
C'est l'artiste américain Nathan Sawaya qui en est à l'origine. Il a utilisé plus d'un million de briques de Lego*.
Nous avions pu réserver nos entrées & il n'y avait pas beaucoup de monde. Nous avons donc pu admirer ces réalisations dans le calme. Ça changeait de l'expo Giacometti!
Là plein de couleurs & un mélange d'oeuvres d'art reproduites ou réinterprétées en legos* & des créations originales.
On en prend plein les yeux.
En plus en téléchargeant une appli, vous avez le descriptif de l'oeuvre directement sur le téléphone.
Vraiment à voir.
En sortant de l'expo, nous nous sommes un peu baladées & nous nous sommes arrêtées dans un petit salon de thé "Le Safran", rue de la Bourse. De l'extérieur, il ne paye pas de mine, mais une fois dedans, vous faites un voyage gustatif au Maroc dans une ambiance très conviviale. En plus, les prix sont très raisonnables. Nous n'avons gouté que les pâtisserie & le thé, mais nous y retournerons pour le salé. Une adresse à retenir.
il y a en ce moment une expo présentant l'oeuvre de Giacometti sur Toulouse. Nous y avons été avec ma fille.
Mais intéressons nous d'abord à l'artiste :
- C'est un sculpteur, peintre & graphiste moderniste suisse (1901 - 1966).
- Il a été influencé par le cubisme, le surréalisme & les questions philosophiques sur la condition humaine.
- C'est un des sculpteurs les plus importants de XXè siècle.
- Ses oeuvres les plus connues ont été créées après guerre. On peut évoquer "l'homme qui marche".
- Ses sculptures sont longues & élancées.
- Sa peinture est presque monochrome dans sa période tardive.
Pour ce qui est de l'expo, c'est à voir parce que Giacometti est un sculpteur majeur du XXè siècle.
Cependant, l'oeuvre de ce sculpteur est assez sombre. Même ses dessins sont dans les tons de noirs & gris. On a l'impression que ses dessins sont faits sans que le crayon ne quitte le papier & les traits sont très nerveux.
Malheureusement, le jour où nous y sommes allées il y avait beaucoup de scolaires (de la maternelle (oui vous avez bien lu!) aux lycéens) donc beaucoup de monde & beaucoup de bruit.
Nous n'avons pas pu profiter de l'expo comme je l'aurai souhaité. Certaines expos ont un nombre limité de personnes, peut-être que là ça aurait valu le coup que ce soit mis en place.
En conclusion, bilan mitigé : intérêt gâché par l'organisation de l'expo.